Blood Sweat and Tears (*)
CONSEIL
Le texte qui suit est une fiction.
Certains passages sont réellement hardcore. Parfois gratuitement. C'est comme ça.
Donc arrête de lire ici si tu crois que ta sensibilité peut être froissée par ces pauvres lignes. Vraiment.
Parfois les gouars innovent en nous pondant des néo-concepts à la con, des concepts qui -dans le cas à suivre et de manière générale- marquent le plus souvent le comportement naturellement frivole et innocent des jeunes, en semant la graine de la peur dans leur esprit, en leur imposant un lien inconscient, pont invisible mais pourtant bien présent entre le plaisir et la mort. Les deux sont quasi indissociables, des philosophes postulant par ailleurs que la jouissance sexuelle n’est que le masque que revêt la mort pour mieux nous séduire.
D’après elle, j’ai une bonne écoute. Normal, je suis Bob. Synthèse : ses parents sont heureux en couple et cela semble la déprimer, mais elle est sortie avec un Bob pendant 2 ans et donc voilà, avec moi, elle se sent bien. C’est le loop. Considérant que l’amour originel n’existe plus, elle me frime en avouant que ce qu’elle chérit le plus dans ce monde de brutes, c’est justement sa liberté de femme moderne, dans les rapports humains, le travail et le sexe bien entendu. En français ça donne quelque chose comme : « J’aime boire, j’achète ma C moi-même au Maârif, j’aime sortir seule et si j’en ai envie me faire défoncer l’anus par un grand black bien baraqué ».
Je me suis donc décidé à répondre à ses besoins. Let’s roll.
«
- Moi : Et donc t’as 22 ans ? Ma voisine a le même âge que toi mais elle fait moins pute.
- The Bitch : J’hallucine que tu me parles comme ça ! T’es taré ou quoi ?
- Moi : Non tu as raison et je m’excuse.
- The Bitch : Non mais t’es chié de la tête ou quoi ?
- Moi : Ecoute ma poule, t’as vraiment l’air défoncé, donc j’essaie de marquer la conversation pour que tu puisses réagir de la manière la plus naturelle possible. Tu te trouves sexy ce soir ? T’es foutue comme un tube digestif sur pattes. En plus, tu sens le chacal. De quoi tu veux qu’on parle putain ? Ah oui je sais, tu connais les lamantins ?
- The Bitch : Quoi ?
- Moi : C’est un mammifère marin. Une sorte de mini baleine otarie. Très mignon.
- The Bitch: Tu me fais chier. Je me tire. » Elle essaie de se lever, mais ne parvenant pas à gérer sa sortie du tabouret, elle se rassied.
« - Moi : Et tu devrais moins fumer aussi. Tu sais quoi ? J’en viens parfois à regretter les sixties, l’innocence des jeunes vierges s’éclatant sur de la musique pop naïve, de la musique néanmoins dansable. Maintenant vous vous ressemblez toutes : petites putes de Mango bourrées au mauvais sky.
- The Bitch : Qu’est ce que tu reproches au sky ?
- Moi : Je sais pas, je trouve que ça fait pute. Tu pourrais passer plus classe en buvant des vodkas-martinis, des vodkas-citron ou d’autres cocktails à la con. Tiens, un Daikiri ça irait bien avec tes yeux.
- The Bitch : Ecoute mon gars, ne me gave pas trop ce soir : après tout ce que j’ai bu, je risque de te gerber dessus !
- Moi : Bravo. Quelle classe ! T’as réussi à m’exciter en m’appelant « Mon gars ».
- The Bitch : Beurp ! J’ai envie de vomir.
- Moi : De toute façon, ton comportement pour les six heures suivantes est trop prévisible .Voici exactement ce qui va se produire : tu vas boire deux trois verres, supplémentaires, après tu vas vouloir sniffer de la coke et tout ce que tu pourras trouver dans le coin c’est de la dope coupée au laxatif, ensuite on va aller chez toi, où tu vas d’abord chier la C que tu auras tapée, tu te serviras alors un grand verre d’eau gazeuse, te fumer un petit pet pour redescendre tout en écoutant une compile d’ambiante aseptisée. Ensuite, je vais te choper, te torturer ton petit cul, et ensuite, tu vas chialer ta race.
- The Bitch : OK. T’es du genre hardcore. Ca tombe plutôt bien. Je suis d’humeur trash ce soir.
- Moi : Que tu crois. Je vais te péter ton petit cul. Genre sévère, et ensuite, tu vas en redemander. Deux mains ça passe ou pas ?
- The Bitch : Pardon ?
- Moi : Non, rien. Je disais juste que le temps passe vite. Allez, ressers toi un verre, c’est pour moi.
- The Bitch : Merci. »
Quatre verres plus tard.
«
- The Bitch : J’ai plus envie de boire. Et toi ?
- Moi : Je n’ai bu que des Sidi Ali ce soir, donc voilà.
- The Bitch : Ah oui, c’est toi le Bob ce soir. Où sont les autres ?
- Moi : Ils sont tous partis il y a une heure.
- The Bitch : J’ai pas envie de rentrer chez moi. Tu habites loin d’ici ?
- Moi : Non, on peut même y aller à pied si ça te chante.
- The Bitch : J’ai envie de m’allonger.
- Moi : Ok, allez, on se casse. Tu viens avec moi ?
- The Bitch : T’as quoi comme bagnole ?
- Moi : J’ai une Peugeot.
- The Bitch : 307 ?
- Moi : Non, 206. Essence.
- The Bitch : Le dernier mec avec qui je suis sortie avait un Range Sport. »
Mais le dernier mec que tu t’es tapée ma petite chérie ne t’a pas défoncé le cul comme j’ai pu le faire hier. T’étais tellement bourrée qu’au début, j’avais l’impression de manipuler une poupée en latex, désarticulée.
En effet, en appliquant les méthodes de persuasion militaires déclinées dans le contexte sexuel, on peut parvenir à tout. Pour mieux lui choper son petit cul, j’ai d’abord passé trente bonnes minutes à la fister. Un doigt. Puis quatre d’un coup. Puis toute la main. Puis les deux mains. Le tout à sec, sans huile, sans rien. Au début, elle hurlait. Ensuite, plus rien.
Le Bob qui encule à sec.