Paris

J'ai passé la semaine à Paris, et y a pas à dire, "c'est sec".
Bon en même temps, cette ville, "elle est au top": facades et avenues "au max", belles voitures, bonne ambiance le soir et puis toutes les filles sont jolies et pour les moins gâtées par la nature, y a toujours l'option Caudalie.

En plus, parait que j'ai amené un peu de soleil dans ma valise. Alors tant mieux.

Euro trop cher, pour manger faut casquer. Mais ça en vaut la peine, "carrément quoi". La bonne bouffe à Paris se divise alors en trois catégorie, la quatrième étant celle des inaccessibles, "trop sec", d'où un fold permanent, frustrant.

Let's go:

Catégorie 1: Mc Do, grecs et assimilés (disséminés comme la peste sur toute la ville)
Budget: de 3 à 13 euros pour un menu cancer/intox alimentaire: viande hachée de rat (cru 1993) et frites à l'huile de Peugeot 103 (Peyot en espagnol)

Catégorie 2: petits restos basques et world food locale (???) à la Butte aux Cailles (M° Corvisart).
Budget: de 10 à 20 euros pour un plat costaud et bon (escalope montagnarde, pas mal du tout), 2500 calories par plat, partie(s) de jambes en l'air vivement recommandée(s) en fin de soirée pour bruler tout ça.

Catégorie 3: Brasserie de l'Ile St Louis, rue de l'Ile St Louis, que du bonheur.
Anciennement taverne du démon, 1880.
Recommandation: s'entourer de très bons amis, sinon, c'est "sec"
Budget : de 20 à 50 euros pour un plat-assiette de fromage: onglet de boeuf à l'échalotte (un vrai régal), accompagné d'un bon cru 2002 pour relever un peu le goût, et pour finir, une assiette de fromage comme seule la France sait les faire : munster, St Nectaire, chèvre au poivre, comté, camembert, etc. Du classique qui paie.
Le tout AO C style 100% au lait cru.
Bonne adresse fromage aussi à Odéon, demander Hicham à la fromagerie rue de Buci.

Mais Paris, ce n'est pas simplement de la bonne bouffe.
C'est aussi, et en vrac:

• Mongallet et l'EEE PC à 300 euros alors que pas dispo à la fnac,
• Rue de la Huchette et compagnie, Jazz bars et happy hour à gogo (le latin café et les lachers de soutifs pour des boissons gratuites, bitchy bitches from all around the world),
• Le 8ème : un quartier magnifique, une architecture inouie, très "Paris-Paris",
  
• Les Halles et ses hordes de gens qui vous accostent à base de " Ouech, cousin, t'as pas une clope?". Petit point sur la mode 2008 aux halles: les mecs se sapent comme les nanas qui s'habillent comme les putes de 16 ans de Taxi Driver, tendance babyshamble,
• Le salon du X en face de la BNF qu'on a loupé (fuck!),
• Une soirée Electro décadente sur une péniche en face de la BNF justement, de la bombe de balle atomique, une envie folle de taper des trucs poudreux, mais bon, à quoi bon?
  
• Méga teuf dans le treizième pour l'année du Rat, des pétards partout, déguisements et chinois chelou mais sympa partout autour de nous
  
• Petite bronzette au sommet d'un monument dédié à la Guerre, l'Arc de Triomphe, du Pink FLoyd dans les oreilles et le ciel bleu au dessus de la tête, récompense exclusive pour les rares warriors prêts à gravir les 284 marches d'un escalier-cardio de folie.
  8 euros l'entrée, tranquille.

Et y a pas à dire, quand on se rend à Paris pour le business, "ça paye".
RDV Avenue Gautier, Eglise d'Auteuil.
J'arrive à l'heure, Maserati et Jaguar à l'entrée.
A l'intérieur, "ça pète", ça sent le blé à la française.
Deux heures de réunion, l'autre partie semble emballée.
Partie qui part ailleurs procède à des simulations d'explosions nucléaires pour le compte de l'armée Française, fournit Airbus et Boeing en solutions télécom embarquées.
On verra bien comment ça se goupille mais mon sixième sens me dit que ça va se faire.
Si Dieu le veut...

Plus: une petite pensée à mes pieds qui ont marché comme des tarés (dont un Montparnasse-Montgallet-République-Halles-Mabillon d'anthologie!).
Ça les change de leur mode de vie sédentaire d'ici...

J'adore cette ville.
Peace.