25 avr. 2006

We are family : une lecture juive du coran où Muhammad SAW serait juif

Voici la retranscription de ce que j'ai pu lire ici.


Une lecture juive du Coran de Hai Bar-Zeev
Editeurs Berg International
19,00 euros


Voici un livre pour le moins étonnant. Et original. Il passionnera les uns et exaspérera les autres. Il faut dire que tout ce qui touche au Coran et à l’islam ne laisse pas indifférent.

La vie de Mahomet, comporte, on le sait, beaucoup de zones d’ombre.

Et la lecture du Coran laisse souvent perplexe et interrogatif. L’auteur, qui enseigne la tradition et l’histoire juives et qui écrit sous un pseudonyme, possède une érudition incontestable. La théorie séduisante qu’il nous propose a donc été élaborée documents à l’appui.

Pour Haï Bar-Zeev, le Coran que les Musulmans utilisent de nos jours, n’est pas le Livre que Mahomet, dans sa prédication mecquoise, cherchait à faire connaître aux Arabes.



Évoquant l’hypothèse d’une judéïté du Prophète par sa mère,


Bar-Zeev tente de répondre à une question qui vient immédiatement à l’esprit de tout lecteur du Coran : comment se fait-il que Mahomet se réfère si souvent à la Bible ? Où a-t-il appris tous ces récits qu’il raconte à son tour ? Réponse : il avait un maître juif. Et lorsque nous lisons, dans une sourate : « Dis » ou « Réponds », c’est le maître qui parle.

Autre piste intéressante, celle de l’explication des petits sigles mystérieux que l’on trouve en tête de nombreuses sourates du Coran : A.L.R. ou A.L.M. C’est tout simplement de l’hébreu, nous dit Bar-Zeev : Amar Li Rabbi et Amar Li Mori, ce qui veut dire : « Mon maître m’a dit ». « Se non è véro è ben trovato », affirme l’adage italien. Conclusion : « Il est donc évident que lorsque Mohammed parle du Livre qu’il nomme le Coran, il ne s’agit pas du Coran Moushaf ‘Uthman, mais de la Torah, le Livre de Moïse, qu’il désigne sous le nom de Coran... »

Ainsi donc, ‘Uthman, troisième calife et gendre de Mahomet, bien après la mort du Prophète, aurait assemblé deux sortes de textes : les récits bibliques que Mahomet appelait Coran et qui étaient en fait un condensé de la Torah et un carnet de bord rédigé probablement par Waraqa, l’oncle « juif » de Mahomet converti au christianisme. À Médine, après sa fuite, Mahomet eut, nous dit l’auteur, un second maître, chrétien, cette fois, ce qui explique la teneur des versets médinois.

Cette lecture juive du Coran est tout à fait passionnante et, à l’heure d’un certain rapprochement entre Juifs et Musulmans de France, elle devrait faire l’objet de franches discussions entre théologiens et spécialistes afin que le public en sache plus sur les origines de l’islam. Jean-Pierre Allali Éditions Berg International. Septembre 2005. 222 pages. 19€ Source CRIF

Présentation de l'éditeur :

Le Coran n'est pas un livre facile d'accès et les études censées favoriser sa compréhension sont généralement insatisfaisantes. Elles s'appuient principalement sur la tradition musulmane qui ignore ou occulte trop souvent ce qu'elle doit au judaïsme. Cet essai sera donc d'un grand secours.

Cette lecture juive du Coran, basée sur les sources fondamentales du judaïsme, met en lumière la polémique entre Mohammed et les juifs évoquée par le Coran, ce qui permet de comprendre les divergences essentielles entre le judaïsme et l'islam.

S'il existe des ouvrages qui exposent la façon dont les musulmans perçoivent la religion juive, aucun écrit de langue française n'exprimait à ce jour, si complètement, le point de vue juif sur l'islam.


Kusodomo : quelqu'un a un truc à dire là-dessus ou quoi?