29 mai 2007

Génocide controversé : la part de vérité

Comment peut-on accorder le moindre crédit à ce que peut penser, dire ou écrire BHL?

Hier soir sur France 3, l'arnaque était trop évidente: BHL défenseur éclairé et autodéclaré d'une nouvelle cause à laquelle nous (nous tous sauf BHL bien sûr) ne nous intéressons pas encore assez : le Darfour! Mais de là à scénariser son intervention télé, quand même, c'est vraiment abusé.

Je cite donc l'interessé : " Le Darfour, c'est grave. Les Arabes sont en train de liquider tous leurs opposants."Même l'ONU et plusieurs associations estiment qu'il ne se passe rien d'assimilable à un génocide (arabes et africains vivent ensemble au Darfour, tous musulmans), mais Monsieur BHL (s'adressant à Fréderic Taddei, qui le regarde l'air de penser : mais il est ouf ce mec!), malgré le reportage sur place qui infirme cette thèse (celle du génocide), maitrise la parade : " Vous savez, tout le Monde en 1943 disait que les Nazis ne faisaient rien de mal, qu'il n'y avait aucune trace."
Voilà. Imparable. Toujours le même accord donc car BHL finit son intervention par : "Ce qui se passe aujourd'hui au Darfour, soit l'innomable, ce charnier que personne ne semble reconnaître, est le pire des crimes du monde moderne. Sans doute ce qui se passe de pire sur Terre depuis la Yougoslavie."

C'est incroyable, que ce soit BHL, Kouchner, Glucksmann ou encore Finkelkraut, la partition est inchangée: il ne se passe rien de grave en Palestine car tout le monde sait que les Israeliens constituent un peuple très pacifiste, que les Américains sont le gendarme de la liberté mondiale et leur rôle au Darfour pourrait se résumer à latter des arabes musulmans (chars d'assault contre vélo et piétons) qui par nature sont contre la liberté.

Ces mêmes individus qui pensent encore que Saddam et Al Qaida font la paire, que les enfants palestiniens font exprès de se placer sous les bombardiers israeliens que tout le monde sait très amicaux; que les arabes musulmans sont la racaille de cette planète et qu'il faut les combattre toujours, partout, et bientôt aussi, au Darfour.

Le tout bientôt résumé dans 200 pages de PQ BHL.
En vente chez tous les libraires cachère du 17ème.



Moi je pose juste la question suivante : quand va-t-on entendre officiellement la voix qui affirme que justement, le problème à régler en priorité c'est la Palestine ?!! Pourquoi les médias français ne prennent-ils pas leurs responsabilités pour, tout simplement, enfin dire aux gens la vérité ?!!

25 mai 2007

Post inutile

Un truc qui me fait sourire.

Dans un certain genre de conversation où on essaie d'expliquer quelque chose de complexe/long aux gens, ils ont souvent tendance à participer inutilement au dialogue, parler pour parler en somme.

Exemple:

" - Et donc, c'est en sortant du ciné que je l'ai vue avec son ex!
- Son ex? Il n'est pas mort du sida?
- Non, c'était son cousin.
- Ah oui, Hamid, le voisin de Brahim?!!!
- C'est pas important, on s'en fout. Et c'est là que je les ai surpris en train de se prendre par la main"

On s'en fout.
En arabe, ça donne : " MA A3LINACHE" soit littéralement : ce n'est pas sur nous.
En anglais : "Anyway"
En japonais : " Neh"

Y a 10.000 trucs du genre.

Voilà.

Ce post n'aura servi à rien.

23 mai 2007

La polémique Benzekri

M. benzekri est mort, paix à son âme.
Pour ceux qui habitent Anfa ou Rte de Zaer, M. Benzekri c'était Monsieur Equité et Réconciliation du Maroc.

On peut pourtant et légitimement remettre en cause son bilan. Il faut alors commencer par rappeler le passé communiste et révolutionnaire de feu Benzekri : ses acolytes visaient tout simplement à renverser le régime, par le sang (oui, la révolution ça salit les rues). Ensuite, on peut ajouter que, parallèlement à leur pensée politique - sur laquelle un véritable état se doit de réagir par un débat de fond et une intégration dans le jeu démocratique, et non par la repression, la torture et l'emprisonnement - Ben Berka et ses minipouces, soit Benzekri et ses amis, ont inlassablement éliminés d'importantes figures de l'Istiqlal (Amraoui, etc.).

Aujourd'hui donc, on célèbre la mort d'un symbole, celui de la reconnaissance d'une pensée politique différente, à contre courant, et donc suceptible de causer des torts aux leaders de l'époque. Le symbole d'un mouvement qui me permet aujourd'hui d'écrire les choses suivantes : " Je suis contre le découpage électoral actuel" ou " le Roi a trop de pouvoirs", même si je ne le pense pas vraiment...

Je ne sais pas si on peut s'amuser à comparer, mais quand Balafrej est mort, il n'a eu droit qu'à un petit encart dans le Matin.
Je pose donc la question suivante : que doit-on célébrer d'abord?
Le fait qu'on soit parvenu à être libres et indépendants?
Ou le fait de pouvoir penser librement?
Qu'est-ce qu'on met en premier?
Pourquoi?

Parce que moi en 2007, je ne comprends pourquoi je paye 42% d'iGR, sur lesquels le budget prélève de quoi indemniser les amis de Benzekri, emprisonnés c'est vrai, mais pour des idées que je ne partage pas.
OK, l'Etat a reconnu ses torts, mais dois-je en supporter financièrement l'impact?
Au passage, les anciens de l'Istiqlal sont aussi indemnisés à travers une Assoc (Jaich je sais plus comment), mais je suis pour.

Pure Business

Le salariat est mort. Pour moi, en tout cas, c'est fini.


J'y ai un peu réfléchi et je me dis que finalement, quelle est la différence entre un entrepreneur et un salarié? La prise de risque, la taille des testicules ? En partie. L'épanouissement et le sentiment d'accomplissement quand on voit enfin son projet prendre forme ? Très certainement! L'envie de s'enrichir qui finit par être assouvie? Carrément. L'envie de se distinguer? Je ne sais pas pour vous mais pour moi, oui.

Sur la base de ce "postulat", je vais donc bientôt quitter mon taf. L'idée alors est de me trouver un bon petit créneau, avec une prise de risque raisonnable (je vais pas m'amuser à prendre un crédit de 30 MDH), m'assurant épanouissement et accomplissement, un max de thunes bien sûr et la reconnaissance tant méritée de tous ceux qui pensent que je suis fou.

J'ai donc réfléchi et trouvé le créneau qui me convient : les cordons ombilicaux.

Pour faire court, il faut savoir qu'un cordon ombilical, enfin, le sang qu'il contient, est littéralement gavé de cellules souches; ces mêmes cellules qui font le bonheur de tout labo de génétique qui se respecte. L'idée se résume alors à collecter le sang de ces cordons dans des pochettes plastiques puis de stocker celles-ci à -70°C. Ensuite, faire un petit site internet B2B et c'est parti.

Actuellement, on compte près de 715.000 naissances par an dans ce pays. Imaginons que je parvienne, allez, à en récupérer 0,1%, soit 715 par an (notons ici que normalement les cordons ombilicaux sont incinérés après l'accouchement, certains finissent pourtant à la poubelle). Avec ce petit stock annuel donc, et vu le prix du marché mini de 2.000 euro, ça fait un très beau CA d'1,43 millions d'euro. Imaginons ensuite que le 0,1% passe à 1%, 10%, etc.
La pompe à fric de base en somme.

Evidemment, il y a des contraintes, mais il suffit juste de s'assurer que c'est un business légal (tiens, qu'en pense le PJD?), je connais déjà pas mal de maternités où je pourrais m'approvisionner. Il faudrait aussi faire du flux tendu, soit récupérer les planning d'accouchement et envoyer des équipes en tournée de collecte pour les pochettes de sang à congeler. Contraignant, mais bon, c'est pour faire du fric.

Voilà, je crois que c'est un peu le futur ce business, du coup, Je cherche un associé.
Il sera en charge des tournées de collecte.
Profil recherché? Une bonne expérience en solex au Maroc, des doigts agiles et l'amour du sang et de l'argent.

17 mai 2007

Alerte Diabète

Vent de panique aux Etats-Unis : une étude dont les résultats ont été publiés cette semaine jette un froid quant à l'avenir de 25% de la population du pays.

Au pays du fast food, point d'huile d'olive.
Toutes les fritures sont réalisées à partir d'huiles de synthèse, comprenant notamment de la graisse de porc, mais aussi des graisses végétales.

Pour un échantillon de 100.000 jeunes testés et qui consomment de la junk food depuis plus de 8 ans, le taux de diabète est de 100%. La consommation prolongée de graisses végétales aboutit donc systématiquement à un diabète, pour tous les sujets testés.

Comment réagiront alors les associations de consommateurs?
Allons-nous avoir droit, comme pour le cas du tabac, à de retantissants procès du peuple contre Mc Do?

Sachant qu'un américain sur 4 est obèse... ça va faire du bruit.
A suivre. Peut être chez nous!

Mon premier post sous Sarko

Pour sa première décision en tant que président de la République, Nicolas Sarkozy a souhaité, le 16 mai, que cette lettre d'adieu soit lue au début de chaque année scolaire dans tous les lycées de France.


Ma petite maman chérie,

Mon tout petit frère adoré,

Mon petit papa aimé,

Je vais mourir !

Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose.

Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas !

J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour.

A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.


Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.


17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.

Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !

Votre Guy qui vous aime.


Guy


Dernières pensées : vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !