30 mars 2007

No cure for cancer

Non le titre du post n'est pas une enième gueulante. C'est juste le titre d'un album de Denis Leary. C'est qui? C'est simple : ce mec est un putain de génie. Sa bouche est un réservoir de vannes d'une autre dimension. A côté de lui, Gad et Djamel ou Dave Chapelle sont relégués dans la catégorie "clowns tristes". Tout ce qui sort de sa bouche devrait être stocké au musée du rire.

La première fois que je l'ai vu, j'avais 13 ans et, complètement scotché devant un hallucinant MTV Unplugged où ce taré foutait un bordel pas possible, me chopais des barres de ouf (le mec hurle à la terre entière à quel point c'est un gros enculé). Impossible d'en garder copie à l'époque : personne n'allait se joindre à moi dans ce nouveau délire.

Dix ans plus tard, je tombe sur M. Leary, par hasard, sur le net. Je chope tout, passe par une phase de quelque chose de Tenessee puis j'écoute. Notamment le titre "I'm an asshole", vivement recommandé : c'est un rayon de soleil cette foutue chanson, l'écouter c'est une expérience où l'on découvre que l'humour n'a aucune limite ("Sometimes I park in handicapped spaces, While handicapped people make handicapped faces!") et que la musique peut faire rire.

Je réalise donc, après tout ce temps, l'incroyable influence que ce mec a pu avoir sur ma manière de penser. C'est tout naturellement que je lui tire mon chapeau.