Bande de potes
C'est l'histoire d'un mec qui bande mou et qui n'a pas baisé depuis des lustres.
Sa dernière partie de jambes en l'air c'était avec une vulgaire pute, dans sa voiture, en bas de chez lui. Pour le faire juter, elle le branla vigoureusement. Au moment où il éjacula, un homme en djellaba qui passait par là intercepta son regard, pour le fixer avec un dégoût intense, lui volant injustement cette ultime jouissance. La pute ayant exigé d'être payée avant l'acte, son plaisir demeurait on peut dire sans remous.
Constant et nul.
C'est l'histoire d'un mec qui était affable et maigre. La vie, les études, le travail, les amis, le vin rouge et le shit lui collent tellement aux fesses qu'il s'en est détaché sa paroi abdominale. De son abdomen, bien évidemment. Aujourd'hui, il a l'air tout tranquille avec son gros bide mais ne vous fiez pas aux apparences, il reste têtu comme une mule, veut toujours avoir le dernier mot.
Vu comme c'est parti, Michelin va rapidement lui coller un procès au cul pour une simple question d'image: il ne peut y avoir qu'un seul bibendum. Pragamtique, il ne prend plus de ketchup avec ses frites. Seulement de la moutarde. C'est mon pote.
C'est l'histoire d'un mec qui croit qu'il va changer le monde parce qu'il ne bouffe ni Mc Do ni Snickers, ne boit jamais de Coca et ne fume jamais de Marlboro. Ce n'est pas Besancenot mais comme lui, il doit surement avoir une toute petite bite, bouffer chez Quick ou les grecs, boire de la 1664 et fumer des Gauloises.
Mai 68 c'est fini: on est en 2008 et c'est coke, putes et acides.
Le tout accompagné d'electrochic et de pastilles contre les moustiques.
Le soir c'est putain de pratique.
C'est l'histoire d'un mec qui nettoyait des piscines pour le compte d'une société.
Sa technique de manipulation de l'aspirateur était insultante pour tout client désirant profiter pleinement d'un bien aussi indispensable qu'une piscine en été. De plus, chacune de ses interventions se soldait par d'irrémédiables dégâts sur la pompe de la piscine: trente mille balles dans le vent. Son dernier client lui refusa très justement son pourboire, et ce malgré vingt bonnes minutes de travail merdique. Quoi, vingt balles c'est que dalle! et pourtant, ces gens de la ville sont bien radins, même en vacances au soleil. Il était tout de même parvenu à retirer du bassin un merveilleux spécimen de crapaud marocain. Son client l'envoya tout de même valser d'une main qui fendait le vent, les orteils en éventail. Le nettoyeur se dirigea alors vers la sortie, la tête basse. Un des gamins l'atomisa alors avec sa mitrailleuse à eau. C'en était trop!
Alors il eut une sacrée idée. Il planqua devant le domicile du client avec trois de ses amis, et profitant de l'absence du bourgeois, la joyeuse bande défoncée au shit coupé à la hanna s'introduisit dans la villa pour violer lâchement la domina, la femme du client. Un qui plaque la femme contre le lit, un autre qui surveille à la porte et le dernier qui va, puis vient, va, puis vient...entre ses reins de pute. Par respect, ils le firent à tour de rôle.
Au moment même du viol, le benjamin du client était dans les chiottes en train de s'astiquer le manche sur une photo non autorisée d'une star topless dans VSD. Quand il eut fini, il était évidemment trop tard. Alors quand il surgit sur le lieu du crime et vit sa mère en train de pleurer sur son lit, il ne percuta pas la situation, retourna sur ses talons et referma la porte. Il revint plus tard pour lui demander un peu d'argent pour aller s'acheter des bonbecs, encore trop tard: entretemps, elle s'était suicidée.
Ce gamin commença alors à haïr sérieusement la vie.
C'est l'histoire d'un mec qui a failli perdre la vie en rentrant de boite un soir.
Après une demi douzaine de tonneaux, la R5 de son ami s'est stabilisée quelque part hors de l'autoroute, grandement aidée par une rambarde à présent défoncée. C'est l'ambulancier du Samu qui l'a réveillé: les enfoirés, ils auraient au moins pu lui retirer sa chemise, rougie par le sang. Le sien et celui de son amie éjectée du véhicule au moment de l'impact.
Il s'en est tiré avec de belles cicatrices et des acouphènes à vie.
Pour lui, les boites de nuit c'est bel et bien fini.
Pour elle, c'est toute la vie qui est finie.
En effet, elle est morte.
C'est l'histoire d'un mec qui portait des dreads et qui ne calculait rien.
Fan de metal et d'alternative, il s'est marqué le torse, à vie, et pas d'un Z qui veut dire Zorro, mais d'une autre lettre toute aussi vide de sens.
Aspiré dans le trou noir de l'argent, c'est un reptilien de plus dans ce monde de brutes. Et franchement, il a l'air de se débrouiller pas mal... Tout ce à quoi il semble prétendre, c'est à être gentil. Il évite les conflits et pratique une politique d'écrémage en terme d'amis.
Au demeurant, c'est sa principale qualité.
Malheureusement, et alors que de nos jours ça manque cruellement, ça ne paie plus trop, bien au contraire, ça le dessert.
Cette semaine dans son boulot, il y a eu quelques soucis.
Alors ils ont commencé à licencier.
Les gentils tatoués out en premier.
Ca n'a pas fait un pli.
Depuis, il s'est enfermé chez lui, avec son bar à gaz hilarant.
Et il oublie.
C'est l'histoire d'un mec que tout le monde croit pédé. En même temps c'est de sa faute: il s'habille au Marais. Faut le voir dans ses t-shirts cols-V décolletés rose bonbon, et ses baskets en toile noire pointues dignes de la reine des pédales. Et pourtant, il emballe comme Casanova.
C'est simple : toutes les nanas sont raides dingues de lui.
Les petites putes aussi: elle l'appelent habibi.
Ses potes l'appellent la tapette. Peut être parce qu'ils rêvent de l'enculer.
Question de référentiel probablement.
C'est l'histoire d'un mec cultivé qui doit sérieusement se calmer avec les drogues. Il les prend pour ses amies mais un jour ou l'autre, elles finiront par lui pourrir la vie. D'ailleurs, il compte faire plus de sport, rencontrer plus de monde et ouvrir un peu plus son esprit.
Quand on croit tout savoir, on est obtus.
Quand on est obtus, on est seul.
Quand on est seul, on se branle devant son pc ou sur son lit, dans le noir.
Et aucune pouffiasse sans gêne n'est à l'affut au bord du lit pour avaler sa jute.
Pas même un cafard perdu.
A quoi bon être omniscient dans ces conditions?
C'est l'histoire d'un mec qui est parti passer des vacances aux Etats Unis. Il réalisait là un rêve de gamin. Là bas, tout le monde l'a pris pour un latino. Dans un store californien quelconque, il s'est procuré une casquette LA Dodgers et une chemise bleu vichy. En sortant d'un bar en début de soirée, deux blacks ont surgi et l'ont descendu à base de six balles de .45 dans le crâne.
Paix à son âme.
C'est l'histoire d'un mec qui ne jure que par les grosses poitrines et/ou les fesses.
Sa première femme avait des seins énormes. Elle décéda accidentellement en avalant un raisin de travers. Sa seconde femme avait aussi une poitrine généreuse. Elle décéda malheureusement aussi, mais d'un cancer du sein. Que les médecins avaient pourtant pris soin de charcuter... Aujourd'hui, il se branle devant TPS. Mais comme il n'y a plus de code, il baise les putes de 16 ans du Black House, et prie le ciel pour un futur remède contre le sida, virus qu'il a contracté auprès de sa favorite.
C'est l'histoire d'un mec jeune, beau, intelligent et le plus important, aimé de tous.
Sans excepetion.
Tellement apprécié que pendant son enterrement même les batards du quartier l'ont pleuré.
Ces hommes demandent tous réparation.
Et ceci est de la violence gratuite.
Encore.
Toute ressemblance avec des individus de mon entourage n'est PAS une coïncidence!
Merci d'exister les amis!
Constant et nul.
C'est l'histoire d'un mec qui était affable et maigre. La vie, les études, le travail, les amis, le vin rouge et le shit lui collent tellement aux fesses qu'il s'en est détaché sa paroi abdominale. De son abdomen, bien évidemment. Aujourd'hui, il a l'air tout tranquille avec son gros bide mais ne vous fiez pas aux apparences, il reste têtu comme une mule, veut toujours avoir le dernier mot.
Vu comme c'est parti, Michelin va rapidement lui coller un procès au cul pour une simple question d'image: il ne peut y avoir qu'un seul bibendum. Pragamtique, il ne prend plus de ketchup avec ses frites. Seulement de la moutarde. C'est mon pote.
C'est l'histoire d'un mec qui croit qu'il va changer le monde parce qu'il ne bouffe ni Mc Do ni Snickers, ne boit jamais de Coca et ne fume jamais de Marlboro. Ce n'est pas Besancenot mais comme lui, il doit surement avoir une toute petite bite, bouffer chez Quick ou les grecs, boire de la 1664 et fumer des Gauloises.
Mai 68 c'est fini: on est en 2008 et c'est coke, putes et acides.
Le tout accompagné d'electrochic et de pastilles contre les moustiques.
Le soir c'est putain de pratique.
C'est l'histoire d'un mec qui nettoyait des piscines pour le compte d'une société.
Sa technique de manipulation de l'aspirateur était insultante pour tout client désirant profiter pleinement d'un bien aussi indispensable qu'une piscine en été. De plus, chacune de ses interventions se soldait par d'irrémédiables dégâts sur la pompe de la piscine: trente mille balles dans le vent. Son dernier client lui refusa très justement son pourboire, et ce malgré vingt bonnes minutes de travail merdique. Quoi, vingt balles c'est que dalle! et pourtant, ces gens de la ville sont bien radins, même en vacances au soleil. Il était tout de même parvenu à retirer du bassin un merveilleux spécimen de crapaud marocain. Son client l'envoya tout de même valser d'une main qui fendait le vent, les orteils en éventail. Le nettoyeur se dirigea alors vers la sortie, la tête basse. Un des gamins l'atomisa alors avec sa mitrailleuse à eau. C'en était trop!
Alors il eut une sacrée idée. Il planqua devant le domicile du client avec trois de ses amis, et profitant de l'absence du bourgeois, la joyeuse bande défoncée au shit coupé à la hanna s'introduisit dans la villa pour violer lâchement la domina, la femme du client. Un qui plaque la femme contre le lit, un autre qui surveille à la porte et le dernier qui va, puis vient, va, puis vient...entre ses reins de pute. Par respect, ils le firent à tour de rôle.
Au moment même du viol, le benjamin du client était dans les chiottes en train de s'astiquer le manche sur une photo non autorisée d'une star topless dans VSD. Quand il eut fini, il était évidemment trop tard. Alors quand il surgit sur le lieu du crime et vit sa mère en train de pleurer sur son lit, il ne percuta pas la situation, retourna sur ses talons et referma la porte. Il revint plus tard pour lui demander un peu d'argent pour aller s'acheter des bonbecs, encore trop tard: entretemps, elle s'était suicidée.
Ce gamin commença alors à haïr sérieusement la vie.
C'est l'histoire d'un mec qui a failli perdre la vie en rentrant de boite un soir.
Après une demi douzaine de tonneaux, la R5 de son ami s'est stabilisée quelque part hors de l'autoroute, grandement aidée par une rambarde à présent défoncée. C'est l'ambulancier du Samu qui l'a réveillé: les enfoirés, ils auraient au moins pu lui retirer sa chemise, rougie par le sang. Le sien et celui de son amie éjectée du véhicule au moment de l'impact.
Il s'en est tiré avec de belles cicatrices et des acouphènes à vie.
Pour lui, les boites de nuit c'est bel et bien fini.
Pour elle, c'est toute la vie qui est finie.
En effet, elle est morte.
C'est l'histoire d'un mec qui portait des dreads et qui ne calculait rien.
Fan de metal et d'alternative, il s'est marqué le torse, à vie, et pas d'un Z qui veut dire Zorro, mais d'une autre lettre toute aussi vide de sens.
Aspiré dans le trou noir de l'argent, c'est un reptilien de plus dans ce monde de brutes. Et franchement, il a l'air de se débrouiller pas mal... Tout ce à quoi il semble prétendre, c'est à être gentil. Il évite les conflits et pratique une politique d'écrémage en terme d'amis.
Au demeurant, c'est sa principale qualité.
Malheureusement, et alors que de nos jours ça manque cruellement, ça ne paie plus trop, bien au contraire, ça le dessert.
Cette semaine dans son boulot, il y a eu quelques soucis.
Alors ils ont commencé à licencier.
Les gentils tatoués out en premier.
Ca n'a pas fait un pli.
Depuis, il s'est enfermé chez lui, avec son bar à gaz hilarant.
Et il oublie.
C'est l'histoire d'un mec que tout le monde croit pédé. En même temps c'est de sa faute: il s'habille au Marais. Faut le voir dans ses t-shirts cols-V décolletés rose bonbon, et ses baskets en toile noire pointues dignes de la reine des pédales. Et pourtant, il emballe comme Casanova.
C'est simple : toutes les nanas sont raides dingues de lui.
Les petites putes aussi: elle l'appelent habibi.
Ses potes l'appellent la tapette. Peut être parce qu'ils rêvent de l'enculer.
Question de référentiel probablement.
C'est l'histoire d'un mec cultivé qui doit sérieusement se calmer avec les drogues. Il les prend pour ses amies mais un jour ou l'autre, elles finiront par lui pourrir la vie. D'ailleurs, il compte faire plus de sport, rencontrer plus de monde et ouvrir un peu plus son esprit.
Quand on croit tout savoir, on est obtus.
Quand on est obtus, on est seul.
Quand on est seul, on se branle devant son pc ou sur son lit, dans le noir.
Et aucune pouffiasse sans gêne n'est à l'affut au bord du lit pour avaler sa jute.
Pas même un cafard perdu.
A quoi bon être omniscient dans ces conditions?
C'est l'histoire d'un mec qui est parti passer des vacances aux Etats Unis. Il réalisait là un rêve de gamin. Là bas, tout le monde l'a pris pour un latino. Dans un store californien quelconque, il s'est procuré une casquette LA Dodgers et une chemise bleu vichy. En sortant d'un bar en début de soirée, deux blacks ont surgi et l'ont descendu à base de six balles de .45 dans le crâne.
Paix à son âme.
C'est l'histoire d'un mec qui ne jure que par les grosses poitrines et/ou les fesses.
Sa première femme avait des seins énormes. Elle décéda accidentellement en avalant un raisin de travers. Sa seconde femme avait aussi une poitrine généreuse. Elle décéda malheureusement aussi, mais d'un cancer du sein. Que les médecins avaient pourtant pris soin de charcuter... Aujourd'hui, il se branle devant TPS. Mais comme il n'y a plus de code, il baise les putes de 16 ans du Black House, et prie le ciel pour un futur remède contre le sida, virus qu'il a contracté auprès de sa favorite.
C'est l'histoire d'un mec jeune, beau, intelligent et le plus important, aimé de tous.
Sans excepetion.
Tellement apprécié que pendant son enterrement même les batards du quartier l'ont pleuré.
Ces hommes demandent tous réparation.
Et ceci est de la violence gratuite.
Encore.
Toute ressemblance avec des individus de mon entourage n'est PAS une coïncidence!
Merci d'exister les amis!
