Bris de glace
Dimanche dernier, le Raja battait les FAR 3-1.
Malgré la joie de la victoire, l'habituelle horde de fans rajaouis sous kerkoubi envahissait nos avenues, escortée par les estafettes et les Dacia Logan 1.2L de la sureté nationale.
Arrivés sur Gandhi -mon balcon donne sur l'avenue- les jeunes se transforment alors en émeutiers. Ils occupent le macadam. Tous les véhicules sont à l'arrêt. Impossible d'avancer. La joie se mue en haine.
Du coup, ça fait du bruit, beaucoup de bruit.
La haine est "un sentiment de répulsion intense éprouvé à l'égard de quelqu'un (parfois quelque chose). Il s'agit en définitive d'un désir de destruction de l'objet (être ou chose) sur lequel il porte." En l'occurence, la vitre avant passager de ma merveilleuse Golf 1.6 FSR.
Je suis conscient de ce que cette vitre peut symboliser pour un jeune des milieux défavorisés casablancais. Mais j'en veux quand même à sa mère de l'avoir mis au monde. Je regrette véritablement leur existence. Ils ont pété ma vitre avec une pierre d'1 kilo.
Je descends donc, alerté par le gardien de nuit, pour constater les dégâts. Toutes les voitures stationnées près de la mienne ont été caillassées. A ce moment précis, passe un duo d'agents de police à moto. Je leur pose la question suivante: " Pourquoi vous ne faites rien?" On me répond que c'est les droits de l'homme qui leur lient les mains, que les matchs de foot, c'est une forme de défouloir pour ces jeunes sans avenir, qui préfèrent aller en prison où on leur sert des repas chaud de chez Eurest, où ils ont un semblant d'existence. J'insiste auprès des deux gardiens des droits de l'homme, et leur préconise l'usage de flashballs et de tasers.
On me répond "flash quoi? "
Je reste persuadé, comme le dit Youssef, que du temps de Basri rien de ceci ne se serait produit. Vivement alors qu'ils ferment le complexe Med V et qu'ils mutent ces compétitions débiles dans le zoo où vivent ces fans attardés, à Sidi Moumen.
Malgré la joie de la victoire, l'habituelle horde de fans rajaouis sous kerkoubi envahissait nos avenues, escortée par les estafettes et les Dacia Logan 1.2L de la sureté nationale.
Arrivés sur Gandhi -mon balcon donne sur l'avenue- les jeunes se transforment alors en émeutiers. Ils occupent le macadam. Tous les véhicules sont à l'arrêt. Impossible d'avancer. La joie se mue en haine.
Du coup, ça fait du bruit, beaucoup de bruit.
La haine est "un sentiment de répulsion intense éprouvé à l'égard de quelqu'un (parfois quelque chose). Il s'agit en définitive d'un désir de destruction de l'objet (être ou chose) sur lequel il porte." En l'occurence, la vitre avant passager de ma merveilleuse Golf 1.6 FSR.
Je suis conscient de ce que cette vitre peut symboliser pour un jeune des milieux défavorisés casablancais. Mais j'en veux quand même à sa mère de l'avoir mis au monde. Je regrette véritablement leur existence. Ils ont pété ma vitre avec une pierre d'1 kilo.
Je descends donc, alerté par le gardien de nuit, pour constater les dégâts. Toutes les voitures stationnées près de la mienne ont été caillassées. A ce moment précis, passe un duo d'agents de police à moto. Je leur pose la question suivante: " Pourquoi vous ne faites rien?" On me répond que c'est les droits de l'homme qui leur lient les mains, que les matchs de foot, c'est une forme de défouloir pour ces jeunes sans avenir, qui préfèrent aller en prison où on leur sert des repas chaud de chez Eurest, où ils ont un semblant d'existence. J'insiste auprès des deux gardiens des droits de l'homme, et leur préconise l'usage de flashballs et de tasers.
On me répond "flash quoi? "
Je reste persuadé, comme le dit Youssef, que du temps de Basri rien de ceci ne se serait produit. Vivement alors qu'ils ferment le complexe Med V et qu'ils mutent ces compétitions débiles dans le zoo où vivent ces fans attardés, à Sidi Moumen.