29 mars 2008

Déjà vu: Arabe Süss

Je viens de voir Fitna.
Sur le contenu, il n'y a honnêtement pas de quoi fouetter un chat. C'est une vidéo d'extrême droite et il existe des vidéos n fois plus violentes et encore plus insolentes au sujet de l'Islam.

Toujours le même principe pour ces vidéos : réduire l'Islam à un extrémisme, selon l'argument simpliste que pour lutter contre le fondamentalisme, il faut trancher dans le vif! La vidéo joue alors à fond la carte de la peur, celle d'un Islam globalement à l'opposé des valeurs occidentales, un Islam-cancer.
Il faut rapidement jauger l'impact d'une telle vidéo auprès de populations désinformées, abusées par des médias complices. Car le danger n'est pas cette vidéo, mais bien les réactions qu'elle suscitera.

De fait, et à un niveau plus macro, si une union sacrée se concrétise en Europe autour de ce court-métrage, alors OUI je considérerai qu'on puisse comparer ce que le monde musulman subit à ce qu'a vécu le peuple juif lors de la montée du Nazisme : des vidéos pointant "une race" du doigt et les masses qui hurlent leur joie, dans les rues, dans la presse, à la télévision, dans les sondages...
Et l'affaire prendrait ainsi une tournure gravissime.
Je pèse mes mots.

Car une personne normalement constituée ne peut pas faire un tel amalgame et haïr "une race" au point de souhaiter lui déclarer la guerre (soit la chute de Fitna).
Les personnes normalement constituées en Europe sont dans les gouvernements qui doivent condamner ces œuvres extrémistes (autant que les vidéos d'Al Qaida) et éduquer leurs populations sur une religion à extrême majorité pacifiste.


A quoi auront donc servi toutes ces années depuis le "Juden Süsse" ?

C'est tout ce que j'avais à dire sur le sujet.

A croire quand dans notre monde misérable, le seul Dieu qui vaille la peine est le Dieu de la Guerre.
Vive Hades.
Vive la Guerre.

26 mars 2008

Simple: le WGC (1)

Google...

Un mot qui sonne plutôt cool. C’est vrai quoi, on dirait un nom de chien manouche, le nom d’un foutu tapir de zoo ou même une marque indienne de pq bas de gamme. Prononcé en arabe et répété jusqu'à l'épuisement, mot qui peut aider à combattre l'ennui. Alors qu'en fait, c’est un truc énorme qui chaque jour qui passe, se rapproche encore un peu plus de nous, et ça fait bizarre. Rassurons-nous il n’y a pas non plus à partir en vrille et commencer à crier au feu : il est déjà trop tard !
@ Mehdi G. : le Shinobi à la paranoïa légendaire est de retour :-)

Google, en deux mots, c’est mes mails, mon blog, mes recherches web bien évidemment. mes news dans ma barre personnelle, des vidéos avec Youtube ( le correcteur propose "boutures"), Google Earth, de la bombe de balle atomique, c'est jouissif tellement c'est génial ce truc...parce que c’est vrai qu'aujourd’hui, on peut carrément tout faire à partir de Google. Avec néanmoins des limites évidentes donc prendre garde par exemple à ne pas se laisser flotter dans le vide de la couche superficielle du moteur de recherche et ses multiples fonctionnalités, on peut facilement rester enfermé dans le trou noir Google. Je sais, vu comme c'est c'est un peu excessif, un peu hystérique, mais "l'arbre qui cache la forêt" sur le net ça se complique très vite, et on reste vraiment mainstream...mais ne nous égarons pas: l’enjeu est plus grand encore !

Pour faire vite :

Le Passé, fin du présent : cassettes à acheter ou louer au club vidéo, prêtées entre potes ou procurées à l’issue d’un troc (en particulier pour les films X, les hommes sont en effet d'horribles créatures) ; la copie, ou pardon, le partage! Mais aussi les MS Office, Photoshop et autres antivirus achetés à la Fnac ou téléchargés en bittorrent , les cassettes audio TDK et le MP3, des formats zarbi mais géniaux comme les MKV ou les APE et autres fichiers en tout genre, les boîtes mails et toutes nos données pro, tout ce boxon misérablement sauvegardé sur des millions de disques durs et mémoires flash de capacité et de qualité variable, tous de fabrication chinoise.Tous promis ou déjà parvenus à une destination unique: la poubelle !

Pour donner une idée de la violence de l’évolution du net: le groupe japonais NTT, spécialisé dans les télécommunications, a annoncé en 2006 (déjà!) avoir battu un record du monde en matière de capacité de transmission de données avec 14 Térabits par seconde (1800 Go/s) à travers une seule fibre optique de 160 kilomètres de long.
En 2007, l'équipe a réussi à transmettre l'équivalent du contenu de 600 DVD à la seconde, établissant ainsi un record de transmission optique à 25.6 Térabits par seconde, pulvérisant le précédent record.
2008 et plus: Fibre optique + Google = plus besoin de données à stocker


LE FUTUR : Google !
On fera TOUT sur Google. Sérieusement. L'ambition avouée de cette entreprise à part est résumée dans leur business model d'exception, « organiser l'information à l'échelle mondiale et la rendre universellement accessible et utile ».
A la bourse de Wall Street, cette boîte vaut près de 210 milliards de dollars, donc c'est pas du bénévolat ou du caritatif ce trip. Is Business. Biiiiig Business.

Des fichers de reporting sous Excel, à la rédaction de thèses de fin d’études, en passant par ses achats d’action et tous autres délires possibles et imaginables, tout pourra être initié à partir de Google. Sur PC ou sur téléphone, s’ils survivent tel que nous les connaissons, car les monstres du net et de l’informatique (software et hardware) rivalisent de brio pour nous catapulter vers le monde de demain. Et pas à la cadence de Arra Yallah Ziid, l’âne du type qui récupère les branches coupées par le jardinier chez mes parents, non Monsieur, à la vitesse de la lumière : en route vers l’infini.

Plus petit, plus puissant, plus simple: la mort du support physique !
Le 0 TOUT !
Om.
Puisque tout sera logé sur les serveurs de Google ! N’est-ce pas magnifique ? C’était pourtant très simple au fond. Plus aucune donnée à trimballer, tout dispo tout le temps partout n’importe comment, un accomplissement inouï pour notre espèce ! Je prétends pas que que d’ici peu de temps, on pourra communiquer avec des trans inouites grâce à Google. On peut déjà !
Réveillez-vous bonnes gens !

On est pas non sous le coup d’une dictature. Faut pas charrier non plus. Mais quand on suit de près l’évolution du Web 2.0 et ce qui se prépare en R&D, on est en droit de se poser une seule question, une question technique, simple, mais vitale : je fais comment moi si je ne peux plus accéder à mes données?

Glop.
Pas Glop.
Google.
Pas Google.



Parenthèse:

Extrait d’un échange entre un DSI d’une SSII marocaine et un ingénieur indien de passage à Casablanca Mardi dernier, 30 ans, responsable développement chez Google aux EU, considéré par ses pairs comme LE génie de sa génération (le fond de l'échange est véridique, la forme n'est vous le savez bien, que pure ou honnête imagination) :

- DSI : J’ai bien apprécié votre intervention. Un meta Google ou même l'ERP d'une multinationale trouverait de multiples utilités toutes aussi efficaces les unes que les autres. Désintégration et maîtrise totale de la chaîne de valeur numérique (Bingo!). Lumineux votre système ! Une prouesse technologique, une révolution technique. A ce rythme, on est partis pour le Web 7.0 en un an, c'est demain ! Plus de stockage! Fin de la plaie! Que du bon! Et le fait qu'une partie importante du projet est largement financée et menée à bien en collaboration avec vos équipes...

- Google : Oui, je partage votre engouement, mais N/A ici au Maroc.

- DSI : Je suis d’accord, et de toute évidence, personne ici ne souscrirait à votre programme : je caricature certes, mais il suffit que votre gouvernement nous catalogue parmi les "bad people" pour voir l’ensemble de nos données administratives et financières gelées et capturées dans des serveurs de Google, situés essentiellement aux EU. Une perte de milliards de milliards de Térabytes de données qui nous réexpédierait vers l’âge de pierre, on passerait ainsi de Prada-BMW-Marlboro à la Guerre du Feu quoi. Gentiment.

- Google : Tout à fait, mais il s’agit d’un risque parmi tant d’autres. Je vais vous dire : nous sommes ici en tant qu’invités d’honneur de cet évènement, il ne s’agit nullement pour nous d’effectuer une opération séduction ! Encore moins de contribuer à une polémique qui n'a plus lieu d'être. Il y a des pays qui ne sauront pas prendre le train en route, c’est tout. Sur cet aspect, nous sommes résignés.

- DSI : C’est à dire ?

- Google : Je crois que c’est limpide. Du moment que nous parvenons à condenser tous les besoins de nos utilisateurs et parvenir à les diffuser à partir d’une source unique, il faut savoir prendre le risque de s’approprier le système, l’intégrer et jouer le jeu. Tous ensemble. La totale ou rien. Une entreprise de notre taille ne fait pas dans le détail. Les enjeux sont trop énormes.

- DSI : Se faire ingérer en somme...

- Google : Bah, ne soyez pas défaitiste. L'avenir est radieux : heureusement pour nous, la nature a horreur du vide ! Et Google sera là! Google, ce sera moi, vous et tout le monde ici présent, tout le monde. Google, c'est Nous!

- DSI: En plus vous êtes cynique. J'adore!






(1) : World Google Club ou War Game Club, au choix lol

(2): origine du nom Google ICI (et c'est pas un lien wikipédia, qui est d'ailleurs en cours d'intégration dans Google...)

25 mars 2008

L'école du doute

Nacer nous vient tout droit de la téci.

Avec son frère ainé Hassan, ils ont poussé parmi les orties, dans le 92, Seine est leur style, Judo leur vie. A présent, le plus jeune des deux frères est coach d'arts martiaux à la salle de sport que je fréquente. Le grand est dans l'équipe de France de Judo, catégorie +100 Kgs.
Faut voir un peu la carrure de la bête Nacer : 1,75 m pour 90 kilos, une vraie brute à l'ancienne. En gros, ce mec peut retourner un arbre.

Ils nous arrive alors de tchatcher ensemble, entre deux séries d'abdos ou au sauna, le courant passe carrément. On parle de tout. De la salle, de la thune que se font les riches au Maroc, des mères célibataires qui persistent à fréquenter la salle mixte bondée d'excités bodybuildés lubriques...
Nacer est ami avec Teddy Riner: 100 kilos d'Ippons sur la balance. Ils ont grandi ensemble.
Alors, comme un gamin sur le point de lire la fin d'Harry Potter, au sauna, je lui demande:

"
- Putain, mais c'est dingue quoi. J'ai vu ton pote Teddy à la télé hier soir, il a tout niqué à ce rassemblement! C'est pas possible, c'est pas humain ce qu'il fait ce type!
- Laisse tomber qu'il me répond sec. Attends, je vais ajouter de la flotte. Voilà, c'est bon là. Y a au moins 82°C. Je vais te donner un conseil de pro: le sauna faut y entrer sec. Tu restes 10 min, tu sors et te mouilles la tête. Resèche, rentre et comme ça pendant 1h.
Là tu élimines toutes les toxines que tu veux!
- Ouais ça suffit là déjà, j'ai chaud grave. Je transpire comme un ours.
Qu'est ce qu'on disait? Ouais: et donc, ton pote, il tape des trucs?

Nacer esquisse un petit sourire en coin, je m'attends à une révélation:

- Tu sais man, faut savoir un truc déjà. Le sport pro, c'est une vie. Mon frère et moi tu vois, on est nés à la téci. Comme Djibril.
- Ladoucouré?
- Mais non putain. Dans Doucouré, y a pas de L. Pourquoi nous les arabes on n'égratigne que les noms de keublas.
- Ouais ça va hein, j'en sais rien. Je suis pas un rebeu, je suis né à Casa. Parfois le ton monte avec Nacer. Je mets ça sur le coup des hormones... Et donc? lui demande-je, raconte un peu, des trucs d'insiders!!!
- Et donc on faisait partie d'un groupe de 30 gamins de la téci des Roses, avec Teddy, mon frère, Hadji et Rémy, qui nous a quitté il y a deux ans. Pas de vagues hein, que du sport. On nous a rapidement identifiés comme de futurs talents. Alors nos parents, nos mères surtout, qui voulaient pas nous voir rejouer la scène finale de la Haine en bas de l'immeuble familial, ont accepté l'argent de l'INSEP. C'est comme des supers alloc quoi.
- Je vois. Et ensuite, vous avez été où?
- Ben au centre national de formation. Au début, tout le monde est ensemble, même batisse, même dortoir, on prenait tous nos repas ensemble. La colo quoi. Jusqu'au jour où on t'attribue ton coach perso, et là, c'est la guerre qui commence. La vraie, une putain de guérilla du sport.
- Quoi, ils t'ont séparé de ton frère?
- Non, j'ai eu de la chance. Heureusement, j'aurais pété les plombs sans lui, trop dur. On a tout traversé ensemble. Le plus dur, c'était l'entrainement mental.
- Du genre?
- Ben du genre déjà ton programme basique est trash: tu te lèves à 6h du mat, 1.000 pompes au réveil rien que pour salam alaykoum, ensuite, petit déj, à avaler en moins de 10 minutes, sinon rebelote les pompes. Et entrainement judo de 7h à 10h, suivi d'un footing d'une heure sur le 400m du stade de l'Insep. Cours de langues et de math, déjeuner, sieste et entrainement encore une fois, à 17h, t'es déjà grillé pour le mois. Mais c'est pas fini. 18h: natation. Des séries de 20 A/R sur le 50 mètres de l'INSEP. Après diner, lecture obligatoire (que des bouquins de guerre et d'espionnage). Et...
- Wa, ça va quoi. C'est pas la mort non plus, l'interrompais-je.
- Mais quoi!?? Ferme la putain, tu sais pas de quoi tu parles, attends je te finis le programme.
- Ouais parce que là franchement, j'ai déjà vu pire, genre les entrainements des marines ricains ou du GIGN même. Ca a l'air nettement plus trash.
- J'avais 11 ans, mon frère en avait 13.
- Ah oui, c'est clair qu'à cet âge, ce devait pas être gai tous les jours. Vos parents étaient au courant?
- Mes parents ne savent ni lire ni écrire. Ils prenaient l'enveloppe de la fédé et on leur téléphonait une fois par mois, avant de les retrouver l'été pour un mois en famille. Et même là, les mecs du centre de formation appelaient ma mère tous les jours :" oui, pas trop de gras je sais Monsieur qu'elle leur répondait, pas trop de tajines...pas de frites, j'ai fait du poisson frit pour le midi...bien sûr :pas trop de bruit pour bien dormir...leur récupération est cruciale, merci Monsieur..." Etc.
- Nacer, j'avais envie d'en savoir plus: c'est limite s'il dictaient à ta mère comment vous éduquer, non?
- C'est clair qu'il me répond. C'est comme ça qu'ils construisent une relation supra familiale: ta vraie famille ensuite, c'est tes frères de l'INSEP. C'est le fondement du programme Mental.
- Quoi c'est le nom du programme?
- Bien sûr, y a toute une équipe de psy et de toubibs dédiés à muscler nos esprits, avec des PC et tout le tralala.
- Un esprit sain dans un corps sain quoi.
- Un esprit de battant dans un corps de combattant. Tu sais le soir, on allait se coucher autour de 22h, et dehors, il faisait -5°C. Le centre de formation, situé à l'extérieur de la ville, est mitoyen à la forêt de Clairefontaine, site des Bleus.
- Ouais je connais, continue.
- Ben les mecs, ils nous réveillaient à 4h du matin, et ensuite fallait les suivre dans le froid ces enculés d'instructeurs, et courir.
- Quoi à 4h du mat? J'hallucine.
- Ben oui.
- Tous les jours? Je ne pouvais y croire, c'étaient des enfants.
- Oui.
- Quoi c'est des chinois vos coaches?
-Attends je te raconte. On courait dans la forêt oui, mais y a pas de piste ou de sentier à suivre. Ça caille sa race, il fait nuit, y a même des hurlements de loups et tout hein. Genre si tu perds le groupe, t'es dans la merde, y a pas de petit cailloux du poucet ou je sais plus comment il s'appelle. A moins de savoir lire dans les étoiles pour se repérer, si t'es seul, tu te perds. Et c'est ça qu'ils cherchent en réalité. A te foutre la trouille, te laisser te démerder tout seul, toi, tes mains, tes pieds et ta tête. Cours et tu rentres peinard. Prends du retard et c'est mort. La nuit, le froid et les larmes. Le lendemain, quand tu retrouves le chemin du centre, il est déjà midi, soit toute la nuit et la matinée à chercher ton chemin en terre hostile...
- Quoi sérieux, ils t'ont déjà largué au milieu de la forêt?
- Au moins 20 fois. C'est un entrainement pour la tête.
- Et ensuite?
- Ensuite, ben aujourd'hui, quand je rentre sur un putain de tatami, je repense à ces moments seul à chialer ma race dans la forêt. Cette forêt symbolise pour moi la défaite quoi.
- Donc t'y penses même en compète?
- Oui, parce que c'est un entrainement qui a musclé mon esprit.
Fort dedans et dehors. No limit quoi. Comme j'ai pas envie d'y retourner à cette forêt, je dois battre l'adversaire, qui veut m'y emmener.
- Attends, et vous preniez des trucs?
- Je vais pas te la faire à l'envers: dans le sport de haut niveau, tout le monde se dope.
- Quoi? Même au judo? Je peux pas y croire. Et au tennis?
- Y a des mecs qui se dopent pour mieux s'entrainer, d'autres pendant les compètes, d'autres tout le temps. Mais je ne connais aucun sportif de haut niveau "sobre".
- Federer? Nadal? Karim Benzema? Zidane? Christiano Ronaldo?
- Tous ceux-là tu vois, c'est des stars: ils tapent des trucs designés spécialement pour eux. Laisse tomber, c'est des laboratoires de ouf, des enjeux de ouf, les mecs ils t'alignent du cash à la sortie des tests en labo pour que tu fermes ta gueule. Alors, quand t'as 17 ans et envie de briller, tu fais pas le difficile.
- Ah bon?"

24 mars 2008

Yeah Power, Polémique Power

Début de printemps sauce tartare.
Mon père me trouve polémique: je m'engage à lui donner raison!


Le Pape Benoît le Benêt baptise un musulman: apostasie médiatique assistée, souverain pontife complice: pauv' con j'ai envie de lui dire. Une énième vague d'islamophobie(1) déferle sur les écrans! J’y vais de ma petite question à Benoît : fausse erreur tactique ou vrai coup stratégique?

Un élément de réponse dans un article du Monde paru le 16 septembre 2006: "Cinq ans après le 11 septembre, face aux vagues croissantes d'islamophobie, on aurait pu attendre du pape un discours plus mesuré sur la religion musulmane et une réaffirmation du refus de l'amalgame entre islam et islamisme. L'obsession de ce pape allemand est l'effondrement de la foi et de la mémoire des racines chrétiennes dans une Europe « sourde » à Dieu. Une Europe sécularisée qui s'affaiblit par rapport à un islam jugé conquérant."

Ok Ben, no souci.
Islam conquérant doit être freiné par images de musulmans convertis.
Moi comprendre ce que toi dire.
Toi fort. Toi mieux homme que nous singes hirsutes.
Face à une telle finesse d'esprit, je m'incline :-D


SANS transition alors, l'année du Rat serait-elle tout simplement une figure de style?
Avec dans le rôle du Rat, le sympathique Tibet (2) et ses milliers de moines -sodomites- sécessionnistes. Bon peut être et même sûrement pas tous, mais bon, pourquoi on ne voit jamais de femmes sur les images du Tibet? On nous montre que des moines de 6 à 110 ans, aucune nana, nada, rien, walou, nothing. Alors circulez, y a rien à voir, car les tibétains sont en fait une variante hermaphrodite des descendants de Noé.
BAM! BAM! BAM!

Non, plus sérieusement, je respecte leur approche (le bouddhisme n'est pas une religion).
Et ils vont très loin nos chers amis citron fraise pour lesquels le corps de la femme est finalement considéré impur et honteux (faut soigner ces transitions, ça craint...).
Dans les sûtras suivants, les femmes sont reléguées aux niveaux les plus bas des catégories spirituelles:

"Les femmes peuvent détruire les purs préceptes
Elles s'écartent de l'accomplir des mérites et des honneurs
En empêchant les autres de renaître au paradis
Elles sont la source de l'enfer"
(T. 11, p.543)

Le Dalai Lama, leur LEADER a dit et écrit dans son recueil de BS de la montagne "Comme la lumière avec la flamme":

"L'attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n'y a rien de pur dans le corps d'une femme. De même qu'un vase décoré rempli d'ordures peut plaire aux idiots de même l'ignorant, l'insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir".

Du coup les moines sont bien emmerdés…
Question à 1 M$ (bof, à 7 dhs/$ ça fait plus rien...): ils les mettent où leurs pénis?

Yeah! Yeah! Yeah!
Alors Wassup bitches?
Toujours tentées par le merveilleux monde des petits misogynes chauves citron fraise qui s'enculent illégalement dans les forêts chinoises?

Petit parallèle de clôture avec nos amis palestiniens.
Sont bien musulmans.
Aussi misogynes et même moins que les tibétains.
Leur territoire aussi est occupé illégalement et leur peuple demande reconnaissance, indépendance, respect, survie et souveraineté.
La même galère…traitement médiatique inverse.


Spring power.
Raw power.
Yeah Power.





(1): le correcteur automatique ne reconnaît pas "islamophobie" et me propose de le remplacer par homophobie...

(2): pareil, pas reconnu par le correcteur car n'a pas l'esprit sportif et ne partage pas l'engouement olympique

19 mars 2008

En attendant Hercules RMX

Yo.
En ce moment, y a rien de spé à raconter, rien de vraiment intéressant.
Comme un Airbus A320, je connais moi aussi des jours sans.
Alors ça monte et ça descend.

Bon ben en attendant, je tiens à faire la pub d'un bon blog vraiment up to date pour les accros de musique électronique. Des tonnes de tracklists dispos sur le site, en plus de dl de sets complets en méga-upload!

Enjoy!
On est à 16.400 pieds là.

12 mars 2008

Les pouces verts: le revival

Je me souviens ici du premier livre qui m'a réellement donné envie de faire quelque chose après l'avoir lu. Je me demande ensuite, naïvement, si en 2008 quelqu'un se rappelle encore de Tistou. Genre là, en ce moment, je dois être le seul sur Terre, voire dans l'univers, à évoquer ce personnage de BD pour enfants.
Je le cite dans mon blog, c'est dire si la situation devient tragique...


Ah ce sacré Tistou, souvenir si précis d'une époque plus douce, celle de l'école primaire, une époque sans guerre, pas encore de "Nique Ta Mère" mais déjà une passion pour tout ce qui est vert, les plantes, les asticots et la terre: "Tistou s'endort toujours en classe. Alors son père (...) décide de l'envoyer à l'école de la vie. Première leçon avec le jardinier Moustache qui découvre une chose merveilleuse : Tistou a les pouces verts. les fleurs poussent sous ses doigts ! "
Nice!
Fair and lovely même j'ai envie de m'écrier!


Fin du pitch donc, Tistou était manifestement un gamin heureux, un gamin avec un don, celui de pouvoir faire pousser n'importe quelle plante. J'ai brusquement décidé de jouer au Petit Tistou en vrai, je vais donc me faire un potager de 100m². Pour ce faire, j'ai consulté quelques sites pratiques, pour savoir comment s'organiser, comment, quand et où planter quoi, le budget...tout quoi. Tiens, je me sens soudainement emporté dans un tourbillon de pétales, les étamines s'immiscent même dans mes narines...

C'est vraiment passionnant le jardinage. Mais là, l'objectif principal, en marge de tout l'aspect gestion du site et esthétisme, demeure de disposer régulièrement de mes propres produits frais. Direct du jardin.
Sans OGM.
Sans pesticides.
Au naturel, car il suffit de pousser la terre avec son pouce, penser qu'il est vert, déposer la semence, recouvrir de terre, arroser, puis s'en occuper, pour que ça pousse, que ça vive.

Ensuite, c'est le bonheur.

9 mars 2008

Pure Business - Reloaded

Les plus fidèles lecteurs de cette mascarade de blog sauront se rappeler le post du 23 mai 2007 traitant des cellules souches embryonnaires "cultivées" dans un objectif commercial.
Une idée de business comme une autre, une idée à la limite de la morale et de l'éthique du point de vue fasciste des autorités. Une idée à la con selon mes amis, ma mère, mon chien...
J'ai conscience que mon instinct (de résistant de droite?) me pousse à les envoyer se faire voir.
Alors C'est ce que je fais.
Tout doucement.

Car depuis ce post, j'ai en effet un peu creusé.
Et je n'ai pas trop apprécié ce que j'ai trouvé.
Sans surprise, et pour résumer l'affaire, la barrière est une nouvelle fois administrative. L'Etat se réserve le droit de camper -gratuitement- sur les prometteuses terres de la thérapie génique: pas de place au compromis, encore moins au privé (sic).

Pourquoi nous prélève-t-on 42% de nos salaires et 35% de nos bénéfices pour financer des projets nationaux déficitaires?
Cette question, ou plutôt sa réponse pour dire vrai, me rendent FOU.

Elément de réponse paru dans le Monde du 7 mars à propos du rapport Bauer pour la mise en place d'un établissement public chargé d'anticiper les risques de demain, une sorte de conseil supérieur de la recherche stratégique. Ce rapport fustige "la culture administrative", "l'arrogance intellectuelle des chefs de l'administration" et cite Toqueville: "Ce qui caractérise l'administration, c'est la haine violente que lui inspirent indistinctement (...) tous ceux qui veulent s'occuper d'affaires publiques en dehors d'elle (...) En un mot elle préfère la stérilité à la concurrence".

Gloire au tout puissant.
Quand l'administration brandit son épée de législateur, les penseurs doivent les remettre à leur place.
Allègrement.