9 mars 2008

Pure Business - Reloaded

Les plus fidèles lecteurs de cette mascarade de blog sauront se rappeler le post du 23 mai 2007 traitant des cellules souches embryonnaires "cultivées" dans un objectif commercial.
Une idée de business comme une autre, une idée à la limite de la morale et de l'éthique du point de vue fasciste des autorités. Une idée à la con selon mes amis, ma mère, mon chien...
J'ai conscience que mon instinct (de résistant de droite?) me pousse à les envoyer se faire voir.
Alors C'est ce que je fais.
Tout doucement.

Car depuis ce post, j'ai en effet un peu creusé.
Et je n'ai pas trop apprécié ce que j'ai trouvé.
Sans surprise, et pour résumer l'affaire, la barrière est une nouvelle fois administrative. L'Etat se réserve le droit de camper -gratuitement- sur les prometteuses terres de la thérapie génique: pas de place au compromis, encore moins au privé (sic).

Pourquoi nous prélève-t-on 42% de nos salaires et 35% de nos bénéfices pour financer des projets nationaux déficitaires?
Cette question, ou plutôt sa réponse pour dire vrai, me rendent FOU.

Elément de réponse paru dans le Monde du 7 mars à propos du rapport Bauer pour la mise en place d'un établissement public chargé d'anticiper les risques de demain, une sorte de conseil supérieur de la recherche stratégique. Ce rapport fustige "la culture administrative", "l'arrogance intellectuelle des chefs de l'administration" et cite Toqueville: "Ce qui caractérise l'administration, c'est la haine violente que lui inspirent indistinctement (...) tous ceux qui veulent s'occuper d'affaires publiques en dehors d'elle (...) En un mot elle préfère la stérilité à la concurrence".

Gloire au tout puissant.
Quand l'administration brandit son épée de législateur, les penseurs doivent les remettre à leur place.
Allègrement.